Maison de l’histoire européenne et Fort de Breendonk : un devoir de mémoire essentiel
Dans le cadre des visites de la formation des Hautes études de sécurité et défense (HESD), les participants (« auditeurs ») ont eu l’opportunité d’explorer deux sites emblématiques : la Maison de l’histoire européenne et le Fort de Breendonk. Une journée marquée par la réflexion et la mémoire, essentielle pour des décideurs engagés dans les enjeux de sécurité et de défense.
Comprendre l’histoire européenne pour mieux anticiper l’avenir
La journée a débuté à la Maison de l’histoire européenne. Projet initié par le Parlement européen, ce musée a ouvert ses portes en 2017. Il retrace les grandes étapes de la construction européenne, mettant en lumière les événements décisifs ainsi que les défis qui ont façonné l’Union européenne. Grâce à des expositions permanentes et temporaires, des collections d’objets historiques et des programmes éducatifs, cette visite a permis aux auditeurs de mieux comprendre l’évolution de l’Europe et l’importance de la coopération entre États.
Le Fort de Breendonk : un lieu de mémoire saisissant
Après cette immersion dans l’histoire européenne, la délégation des HESD s’est rendue au Fort de Breendonk, un site chargé d’histoire et de mémoire. Situé près d’Anvers, ce fort a servi de centre de détention et de camp de transit nazi durant la Seconde Guerre mondiale. Guidés par le major Luk Sanders, les auditeurs ont parcouru ce lieu resté en grande partie dans son état d’origine, rendant son impact émotionnel encore plus puissant.
Le fort témoigne des heures sombres de l’occupation, où la violence et la répression se sont abattues sur des milliers de prisonniers. Cette visite a été un moment fort de réflexion sur les valeurs de liberté, de résistance et de vigilance face aux dérives autoritaires.
Un devoir de mémoire pour les acteurs de la sécurité et de la défense
Pour les auditeurs des HESD, qui se destinent à des responsabilités stratégiques en matière de sécurité et de défense, cette visite avait un objectif fondamental : rappeler que la mémoire est un élément essentiel dans la construction des politiques de sécurité. Comprendre les erreurs du passé est vital pour éviter qu’elles ne se reproduisent et pour préserver les principes de démocratie, de droits de l’Homme et de souveraineté.
