Le présent article reprend l’intervention de la Dr Myriam Bacquelaine, ambassadeure honoraire de Belgique, lors du séminaire organisé par l’IRSD et le CESD (Tournai, 21 mars 2024) dans le cadre de la présidence belge de l’UE (« 24 ans de programme FPS : l’heure du pragmatisme »). Prenant le cas du Mali pour illustrer son propos, l’auteure explore la dimension diplomatique de la consolidation de la paix telle que recommandée par la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies adoptée à l’unanimité en 2000. Alors que les femmes militent de façon institutionnalisée pour participer aux négociations de paix depuis plus de 100 ans (1915, pour être précis), le constat des résultats obtenus est navrant. En dépit du caractère contraignant de la résolution 1325, les femmes demeurent encore largement invisibles en 2024 à la table des négociations. L’article analyse les raisons de cette invisibilité permanente, alors que les résultats des recherches démontrent sans ambiguïté la plus-value de la participation des femmes aux processus de construction de la paix. (Le rapport du séminaire qui s’est tenu à Tournai sur ce sujet a été publié sous la forme d’une e-Note ( e-Note 59).)
e-Note 60
La résolution 1325 du Conseil de sécurité
des Nations Unies : que penser de la place des femmes dans les négociations de paix ?
Dr Myriam BACQUELAINE, Ambassadeure hon.
Ligne de recherche : Sahel et Afrique subsaharienne
Source : UN Photo (Marco Dormino)