La problématique des combattants terroristes étrangers (CTE) ne date pas d’hier, mais elle a révélé de nouveaux enjeux lorsque la guerre en Syrie et en Irak a déclenché la « quatrième vague de djihadisme », à l’ampleur sans précédent. Dans le sinistre contexte de l’attrait exercé par l’État islamique sur des ressortissants étrangers, la Belgique détient le triste record du nombre de CTE par habitant au niveau européen. En outre, depuis les importantes défaites militaires subies par le « Califat » autoproclamé et la perte en 2017 de la plupart des territoires qu’il contrôlait au Moyen-Orient, tant les « returnees » (combattants de retour au pays) que les « terroristes de l’intérieur » représentent désormais le principal défi sécuritaire dans nos régions.
Pour tenter de mieux comprendre les dynamiques sous-jacentes de la radicalisation violente et examiner les mesures envisageables pour lutter contre celle-ci, nous avons le plaisir d’accueillir le Prof. Dr Michael Jensen, qui nous fera part de ses plus récentes conclusions fondées sur l’analyse de bases de données collectées à grande échelle. S’appuyant sur des données provenant de la Global Terrorism Database (GTD) et du projet « Profiles of Individual Radicalization in the United States » (PIRUS), son exposé nous livrera une estimation empirique de l’évolution de la menace terroriste aux États-Unis et reviendra sur un certain nombre de leçons tirées du contexte américain utiles pour les pays partenaires confrontés à des défis similaires.
Ligne de recherche : Belgique
Conférence du soir
Combattants terroristes étrangers et «returnees»: que peut nous apprendre l’expérience américaine ?
Professeur Dr Michael JENSEN
Modérateur : Didier LEROY
Langue : anglais
Traduction simultanée en français et en néerlandais
17 mai 2018, 17 h 00 – 18 h 30
> 16 h 30 : Accueil
> 17 h 00 : Conférence
> 18 h 30 : Réception
Campus Renaissance
Rue Hobbema, 8
1000 Bruxelles